Inspiré par son fils

Inspiré par son fils!

 

Luc Gélinas est une figure bien connue dans le monde du journalisme sportif québécois. Auteur  prolifique de livres jeunesses, père de trois enfants actifs, il a débuté la course à pied il y a maintenant 7 ans.

«L’élément déclencheur viens de mon fils Guillaume. Il m’avait demandé de l’inscrire à un gymnase pour l’été. Je croyais que ça ne durerait pas. Mais plus les semaines passaient, plus il y était assidu. Il s’entrainait sérieusement pour participer au camp d’entrainement de l’équipe Midget AAA de la région. Il était dédié, il m’impressionnait. Je lui ai dis : « Si tu fais l’équipe je m’inscris à un demi-marathon…» Ce qui devait arriver, arriva. Son fils a fait le saut dans le  Midget AAA.

Sur le coup, le journaliste n’avait pas évalué l’ampleur de son engagement. Rapidement la réalité l’a rattrapé. «Je me souviens de mon premier entrainement. J’étais à Boston pour couvrir la série Canadiens-Bruins pour RDS. Après l’entrainement matinal des Canadiens, je chausse mes espadrilles et hop go la course! J’ai fais 16 minutes. J’ai du mourir deux ou  trois fois pendant ces 16 minutes.»  Le lendemain, presque incapable de marcher, Luc réalise que son idée n’était pas la meilleure.

Ceux qui connaissent bien Luc G. savent que le petit gars de St-Boniface a du caractère.  Il s’est inscrit au demi-marathon de st Gabriel de Brandon. Il  s’est déniché un programme d’entrainement. Puis, à la suite des conseils de son collègue Robert Laflamme, alors journaliste à la presse canadienne, il a fait l’acquisition d’une vrai paire d’espadrilles de course.

«J’étais décidé et déterminé à faire mon 21km. Même si mon  entrainement laissait un peu à désirer, je me suis présenté à la ligne de départ. Ça m’a pris du temps, beaucoup de temps, mais je l’ai fait. Quand j’ai passé la ligne, j’ai cherché un petit bout de gazon pour m’agenouiller, et là, j’ai pleuré comme un bébé. Je venais de réussir la chose la plus difficile de ma vie. Je l’ai fait pour moi. Mais malgré la douleur physique, j’ai eu du fun comme ca se peut pas!»

C’est évident, la course à pieds demande des efforts physiques,  mais la force mentale est mise à l’épreuve à chaque kilomètre. « Mon programme d’entrainement me demandait de courir des distances précises. Parfois, alors que mon parcours me ramenait vers la maison, j’étais à deux kilomètres de réaliser la distance demandée. Il m’arrivait de ne pas faire la distance parce que ça ne me tentait pas de faire une boucle de plus. J’ai du alors user d’une stratégie pour m’assurer de faire les distances. J’ai demandé à ma conjointe de me déposer  à 15 km de la maison. De cette façon, je n’avais pas le choix de courir la distance si je voulais revenir à la maison! Maintenant c’est le contraire, je pars pour 10km et je finis avec  15km!»

Mais la course à pied, c’est beaucoup plus que de  faire des distances ou de bons chronos. «La course à pied est un catalyseur fantastique dans ma vie. Quand ça va bien je cours, quand je suis contrarié, je cours et lorsque je veux aller chercher un peu d’inspiration pour mes romans jeunesses eh  bien, je cours!»

Sournoisement et tranquillement, la course à pied s’est incrustée dans son rythme de vie. Luc  a couru son premier marathon en septembre dernier à Montréal. «Je n’avais pas vraiment d’objectif. Mon bon ami Robert Laflamme, s’est joint à moi. Robert a couru  34 ou 35 marathons, alors je me suis dis que son expérience allait me servir. J’ai eu énormément de plaisir, nous avons  discuté tout  au  long des 42km, j’ai donné des high-five aux gens bordant  le  parcours, ce fût une course incroyable! »

Malgré un horaire professionnel et familial chargé, la course demeure nécessaire pour garder l’équilibre. « C’est une soupape de décompression importante. Ma blonde  vient courir parfois avec moi. De purs moments de plaisir! »

Pour Luc Gélinas, la course motive et active ses actions. Il espère bientôt courir un demi-marathon avec ses filles. Mais pour les prochains mois, il se concentrera  sur San Francisco. Un défi qu’il réalisera au côté, et avec sa blonde.

Pour Luc, son fils a été l’inspiration de départ. Sa motivation, il l’a pris dans les événements de tous les jours. Son but n’est pas de courir un marathon en bas de trois heures. Il veut simplement courir pour le plaisir et le bien-être que l’exercice physique procure. Trouvez votre inspiration, et peut importe la façon de bouger, vous améliorerez vos saines habitudes de vie.

Si vous avez des histoires qui pourraient inspirer des gens à bouger, partagez-les avec nous!