Les omégas-quoi ?

Les omégas-quoi ?

 

Quoi ?

Les omégas-quoi ? Les acides gras oméga-3, aussi notés ω3, sont communément appelés oméga-3. Ils appartiennent plus précisément à la famille des gras polyinsaturés dits « essentiels ». D’ailleurs, la connotation d’« essentiels » réfère au fait que le corps humain n’en fabrique pas naturellement, mais que l’ingestion de ces derniers est primordiale au bon fonctionnement et au développement de notre organisme[1].

Où ?

De façon plus précise, les omégas-3 se divisent en trois catégories nutritionnelles. D’abord, il y a les AAL (acides alpha-linoléniques) que l’on retrouve dans divers végétaux tels que les graines de lin, le soya, les noix et dans de multiples huiles (canola, lin, noix et soya). Par la suite, les acides gras peuvent aussi provenir de deux famille semblables, soit les AEP (acides eicosapentnoïques) et les ADH (acides docosahexaénoïques). Ces dernières sont fabriquées à partir des AAL ou proviennent directement de sources marines, comme le poisson[2].

Comment ?

En plus des sources végétales mentionnées précédemment, sous forme d’aliments, les omégas-3 sont contenus dans divers produits marins et poissons gras tels que le hareng, le maquereau, les sardines, le saumon, le thon rouge, le thon blanc et la truite[3].

Toutefois, si vous désirez optimiser votre consommation de ces acides gras, notez qu’il est préférable de les consommer sous une forme alimentaire. En effet, le poisson contient, en plus des omégas-3, de multiples autres éléments cardio-protecteurs tels que des antioxydants, des protéines et du sélénium, lesquels ne sont pas présents dans les huiles de poisson. De plus, il est à noter que le poisson peut être perçu comme une forme de remplacement à la viande rouge qui, pour sa part, contient davantage de gras saturés[4].

Les omégas-3 sont aussi disponibles sous forme de suppléments (comprimés et huiles de poisson). Cela étant dit, les suppléments d’oméga-3 devraient être utilisés sous supervision médicale en raison de l’apparition potentielle de certains effets secondaires[5].

Pourquoi ?

Les bienfaits des omégas-3 sur la santé cardiovasculaire sont nombreux. À titre d’exemples, la diminution des triglycérides sanguins, des risques de formation de caillots dans le sang, de la pression sanguine et des risques d’arrêt cardiaque, un effet protecteur et préventif sur la paroi des artères et de l’arythmie cardiaque ainsi qu’un effet anti-inflammatoire sont manifestes[6].

Par ailleurs, les avantages seraient aussi notoires pour les systèmes cérébral et hormonal [7].

Combien ?

Au final, qu’en est-il du dosage recommandé ?

Et bien si vous êtes en bonne santé, il est conseillé de consommer 500 mg d’omégas-3 par jour par le biais de l’ingestion quotidienne d’un supplément d’huile de poisson ou 2 à 3 repas de poisson gras par semaine ou encore, tout simplement, en accordant ces deux moyens[8].

Si vous souffrez ou êtes atteint de maladies coronariennes, l’indicatif de consommation se situe alors de 800 à 1000 mg quotidiennement, ce qui correspond à une prise plus élevée de suppléments ou à une absorption journalière de poisson gras[9]. Une supervision médicale dans ce cas-ci est nécessaire.

 

Quoi qu’il en soit, les bienfaits des omégas-3 sont notoires et doivent faire partie intégrante d’un programme de santé.

 

 

 

 

 

 

[1] Extenso. « Le point sur les acides gras oméga-3 ». In Extenso : Le Centre de référence sur la nutrition de l’Université de Montréal. En ligne. 28 novembre 2012. < http://www.extenso.org/article/le-point-sur-les-acides-gras-omega-3/>. Consulté le 3 janvier 2016.

[2] Ibid.

[3] Diabète Québec. « Les acides gras oméga-3 ». In Diabète Québec. En ligne. Juillet 2014. . Consulté le 3 janvier 2016.

[4] Ibid.

[5] Ibid.

[6] Ibid.

[7] Idem.

[8]Passeport Santé. « Oméga-3 (huile de poisson) ». In Passeport Santé. En ligne. Mai 2011. . Consulté le 3 janvier 2016.

[9] Idem.