Sciences : Théorie des besoins psychologiques fondamentaux contextualisée

Sciences : Théorie des besoins psychologiques fondamentaux contextualisée

 

La théorie des besoins psychologiques fondamentaux (BPNT ; Deci & Ryan, 2002) soutient que l’humain a des besoins psychologiques fondamentaux, lesquels, lorsque satisfaits, sont essentiels à la croissance, à l’intégrité et au bien-être de quiconque.  Le besoin d’autonomie, le besoin de compétence et le besoin de relation à autrui considérés comme les ces trois (3) besoins psychologiques fondamentaux.

 

 

 

Plus précisément, la théorie de l’autodétermination prône la réalisation de soi comme critère fondamental au bien-être (eudémonie).

 

Cela dit, Katie E. Gunnell[1], Peter R.E Crocker[2], Philip M. Wilson[3], Diane E. Mack[4] et Bruno D. Zumbodes[5], chercheurs canadiens, ont centré leurs recherches sur ces concepts.

 

Objectif : Savoir si le fait de contrecarrer les besoins psychologiques fondamentaux chez des individus physiquement actifs allait avoir un impact sur le bien-être ou le mal-être de ceux-ci.

Méthode : Participants (N = 155, 67,70% de femmes) ont complété des évaluations de la satisfaction psychologique, de nécessité et de mise en échec. La vitalité subjective et les effets positifs et négatifs furent évalués au cours de séances d’essais distincts séparés par 6 mois.

Résultats : Les résultats de cette recherche sont en concordance avec la théorie des besoins psychologiques de base. Le fait de contrecarrer les ces besoins prévoit le mal-être ; pas uniquement le manque de satisfaction à l’égard de ces besoins.

De plus, le fait de contrecarrer des besoins psychologiques dans des contextes d’activité physique a le mérite.

Pour tout dire, vos besoins d’autonomie, de compétence et de relation à autrui doivent être comblés ; lorsque brimés un mal-être peut se dessiner. L’activité physique s’avérant une base du bien-être ou du mal-être, elle peut s’avérer un atout significatif à votre bien-être, notamment au niveau de votre besoin de compétence et, plus précisément, à l’égard de votre auto réalisation.

Vous pouvez cet article de psychologie du sport et de l’exercice physique complet ici.

 

 

[1] School of Kinesiology, The University of British Columbia, Canada

[2] Ibid

[3] Behavioural Health Sciences Research Lab, Department of Kinesiology, Brock University, Affiliated with Center for Bone and Muscle Health, Canad

[4] Ibid

[5] Department of Educational and Counselling Psychology, and Special Education, The University of British Columbia, Canada