Susciter la motivation : pour une plus grande efficacité des programmes de promotion de la santé en milieu de travail

Vous souhaitez mettre en place un programme de promotion de la santé dans votre milieu de travail? Vous avez peut-être même déjà fait l’essai d’un programme ou d’une initiative sans grand succès? Voici quelques trucs et astuces pour favoriser la motivation des employés afin que la mise en place d’un programme de promotion de la santé en milieu de travail ait de réelles retombées favorables.
À ce jour, on constate que la plupart des organisations qui ont fait l’essai de programmes similaires utilisent divers moyens pour favoriser la participation des employés aux programmes. Toutefois, bon nombre de ces moyens impliquent la distribution de bonis ou de primes. Or, tel que le démontre la théorie de l’autodétermination, ces incitatifs extrinsèques peuvent être de bons outils pour la motivation à court terme, mais leurs effets ne perdurent pas dans le temps, et peuvent même nuire à la motivation à long terme.

 

En effet, les incitatifs agissent à titre de récompense immédiate et favorisent l’adoption de nouveaux comportements et la mise en place de nouvelles habitudes de vie plus saines. Toutefois, on oublie souvent que le retrait des incitatifs entraîne souvent l’arrêt des comportements si celui-ci est mal planifié.

Heureusement, il existe un moyen de contourner cette limite. Il est possible d’accompagner les membres d’une organisation dans la mise en place d’objectifs à long terme et développer de nouvelles habitudes même si les conséquences de ces nouvelles habitudes n’apparaîtront que des mois, voire même des années plus tard.

  • Initier le changement
Tel que mentionné précédemment, les incitatifs extrinsèques et intrinsèques peuvent être de bons outils pour susciter l’apparition d’un nouveau comportement.

Incitatifs extrinsèques :

Primes, bonus, rabais (etc.)

Incitatifs intrinsèques :

Autonomie (offrir des choix aux employés, une certaine latitude afin qu’ils puissent eux-mêmes initier l’action, etc.), affiliation (favoriser les activités de groupe, le soutien entre collègues, etc.), sentiment de compétence (possibilité d’obtenir de la rétroaction, etc.)

  • Planifier les objectifs
Il est primordial d’établir un plan détaillé et réaliste des objectifs à court, moyen et long terme de l’entreprise ainsi que ceux de ses employés. Chacun doit se sentir impliqué dans la mise en place du programme afin d’assurer son succès (p.ex. : impliquer les employés dans tout le processus, dès l’étape de l’élaboration du programme de vie active et de ses objectifs ainsi qu’en donnant son point de vue sur les activités intéressantes à implanter).
  • Restructuration cognitive
Une fois le changement mis en place par l’entremise d’incitatifs, les participants aux programmes doivent apprendre à préférer ces nouveaux comportements à ceux adoptés avant, afin qu’ils ne justifient pas l’adoption du nouveau comportement par la mise en place des incitatifs fournis par l’entreprise, mais bien par choix personnel.

 

Ainsi, l’étape ultime de l’implantation de tout bon programme de promotion de la santé en milieu de travail consiste à offrir tous les ingrédients nécessaires aux employés afin qu’ils se convainquent eux-mêmes qu’ils préfèrent le nouveau comportement ou la nouvelle habitude à ceux qu’ils adoptaient auparavant.

 

Julie Lauzier

Chroniqueuse de Secret de nerds - Altius

 

Pour en savoir plus sur le sujet :

 

Pour plus d’information sur les incitatifs intrinsèques et extrinsèques, voir : http://www.equipealtius.ca/lautodetermination-profit-saines-habitudes-de-vie/

 

Pour plus d’informations sur la planification des objectifs, voir : http://www.equipealtius.ca/atteindre-but-the-s-m-a-r-t-way/

 

Pour plus d’informations sur l'établissement d'objectifs réalistes, voir :

http://www.equipealtius.ca/objectifs-realistes-programme-de-sante-entreprise/

 

Référence :

 

Seifert, C. M., & HartIntrinsic, J. K. (2016). Intrinsic and Extrinsic Incentives in Workplace Health Promotion. Dans O’Donnell, M. P. (dir.), Health Promotion in the Workplace : Improving Awareness, Enhancing Motivation, Building Skills and Creating Opportunities. (4e édition, p. 327- 348). États-Unis, Michigan : American Journal of Health Promotion Inc.


Surfer la vague vers un nouvel objectif

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Atteindre un objectif favorise un sentiment d'accomplissement et de réussite. Cela est particulièrement vrai pour les athlètes, qui doivent souvent mettre tous leurs efforts vers la réussite de leur objectif sportif. L'aréna du sport est rempli d'obstacles et de défis que les athlètes doivent surmonter tels que les défaites à des compétitions, des blessures physiques, des conflits avec les coéquipiers et les entraîneurs, ainsi que la retraite non anticipée.

Bien que les avantages de l'atteinte des buts soient bien documentés (Messersmith & Schulenberg, 2010), des conséquences négatives peuvent se produire lorsqu'un objectif personnel devient inaccessibles. Dans un environnement tel que le sport, où la clé de la réussite vient de la persévérance et de la résilience face aux obstacles, savoir comment réagir de manière saine à l'échec et à la déception est également un atout précieux.

Lorsque l'atteinte d'un objectif est contrariée, les athlètes peuvent avoir besoin d'utiliser des stratégies adaptatives afin de négocier efficacement leurs défis. Il s'agit notamment de stratégies telles que la réévaluation positive des objectifs, le désengagement de l'objectif inatteignables, et le réengagement vers de nouveaux objectifs qui peuvent aider à garder un niveau de bien-être et de motivation élevé face aux obstacles.

Tout comme les athlètes, nous avons plusieurs objectifs à atteindre. Que ce soit dans le milieu de travail, à la maison (amours, enfants, maison, etc.), ou des objectifs personnels (sportifs, éducatifs, de voyages, etc.), ces objectifs nous motivent dans notre train de vie quotidien. Lorsque nous sommes confrontés à des obstacles insurmontables, il est parfois difficile de concevoir qu’il serait plus efficace de désengager de ce but inatteignable que de continuer à mettre des efforts vers un objectif devenu irréalisable.

La théorie de régulation des buts soutient donc qu’il est plus sain de se désengager de l'effort et de l'engagement psychologique qui caractérisent les tentatives antérieures d'atteinte de but (Wrosch et al., 2003a). Par exemple, si un athlète ne peut plus jouer un sport en raison d'une blessure grave, le désengagement approprié pour cet athlète serait de retirer ses efforts et son engagement envers sa performance sportive. Les résultats des études empiriques indiquent que le fait de pouvoir se désengager à la fois en termes d'effort et d'engagement psychologique vis-à-vis d'un objectif améliore le bien-être, parce que le désengagement diminue la détresse du fait que l'objectif ne peut plus être atteint (Wrosch et al., 2003a). Comme l'ont souligné Wrosch et ses collègues (2003b), le désengagement de l'objectif libère des ressources personnelles qui pourraient être investies vers d’autres objectifs et permettre éventuellement de se réengager.

Le réengagement est particulièrement réussi lorsque les nouveaux objectifs ont la même valeur personnelle que l'objectif précédent. Les individus qui pratiquent le réengagement suite à un échec dans l'expérience de poursuite de but ressentent moins d'effets négatifs causés par l'absence de but, tels que des sentiments d’amotivation, de vide, et de solitude (Wrosch et al., 2003a). Les stratégies de réengagement visent à atténuer ces sentiments de détresse, principalement via la réorientation de l'énergie, des pensées et de l'engagement d'une personne vers de nouveaux objectifs significatifs. Par exemple, un athlète qui ne peut plus jouer à un niveau professionnel peut réorienter son énergie vers l’objectif de devenir entraîneur. Il a été démontré que de nouveaux objectifs significatifs ont une influence positive sur le bien-être (Wrosch et al., 2003b). Le réengagement vers de nouveaux objectifs réalisables crée également la possibilité de d'obtenir les bienfaits liés à l’accomplissement d'objectifs dans d'autres domaines (Wrosch et al., 2003a).

Le processus d’engagement, de désengagement, et de réengagement vers de nouveaux objectifs peut être perçu comme les vagues de la mer. Les buts viennent et repartent, et plusieurs s’entrecroisent. Il n’est pas toujours facile de se laisser aller dans la houle. Se désengager d’un but inatteignable peut parfois sembler comme un échec, mais il est important de percevoir ce changement comme une opportunité pour de nouvelles expériences et de ne pas se décourager. Le processus de désengagement est un processus qui s’apprend par la pratique. Alors sautez les deux pieds dans l’eau ! Apprenez à « Surfer » la vague et à y prendre plaisir. Il y aura toujours de nouveaux défis à surmonter et des objectifs à atteindre.

Maude Guillemette

Chroniqueuse de Secret de nerds - Altius

Références :

 

Messersmith, E.E. &  Schulenberg, J. E. (2010). Goal attainment, goal striving, and well-being

during the transition to adulthood: A ten-year U.S. national longitudinal study. New Directions for Child and Adolescent Development, 130, 1534-8687 doi: 10.1002/cd.279

Wrosch, C., Scheier, M. F., Carver, C. S., & Schulz, R. (2003a). The importance of goal

disengagement in adaptive self-regulation: When giving up is beneficial. Self And Identity, 2, 1- 20. doi:10.1080/15298860309021

Wrosch, C., Scheier, M. F., Miller, G. E., Schulz, R., & Carver, C. S. (2003b). Adaptive

Self-Regulation of Unattainable Goals: Goal Disengagement, Goal Reengagement, and

Subjective Well-Being. Personality And Social Psychology Bulletin, 29, 1494-1508. doi:10.1177/0146167203256921

Pour en savoir plus sur le sujet :

Autres chroniques sur le sujet :

 

 


Les troubles musculo-squelettiques

Impacts des Troubles musculo-squelettiques sur la productivité des entreprises :

    1. Les TMS sont la cause principale d'incapacités physiques dans la population. Une importante proportion de ces incapacités est reliée au travail.

Source :INSPQ

    1. Au Québec seulement, les TMS représentent 35 p. 100 de toutes les lésions professionnelles indemnisées.

Source :INSPQ

    1. Une simple tendinite à l’épaule signifie une absence moyenne de 57,8 jours sur le plancher de l’usine.

Source :CSST

    1. Au É-U, sur les 45 milliards de débours annuels liés aux TMS, 13 milliards seulement sont consacrés aux indemnités et aux frais médicaux. Les autres 32 milliards de dollars s’inscrivent dans la colonne liée aux pertes de production, à la baisse de productivité, aux coûts de formation du personnel de remplacement et aux heures supplémentaires.

Source :CSST

    1. Santé Canada déclare que les affections musculo-squelettiques entraînent les coûts les plus importants après les maladies cardiovasculaires

Source :INSPQ

    1. En coûts directs seulement, la CSST les a évalués à 400 millions de dollars en 2007.
    2. En France, au total, l’ensemble des TMS indemnisés ont engendré, en 2008, la perte de 8.3 millions de journées au travail et 786 millions d’euros de frais avec une progression annuelle d’environ 18% depuis 10 ans.

Source :Livre blanc sur la santé au travail

Pourquoi bouger plus?

    • Nous bougeons 90% moins qu’il y a 40-50 ans. Nos ancêtres (chasseurs-cueilleurs) bougeaient en moyenne 3.5 heures/jour. Notre physiologie, nos gênes font que nous sommes faits pour bouger.
    • Faire de l’activité physique nous permet d’augmenter notre résistance musculaire, notre souplesse et notre stabilité articulaire et ainsi diminuer les chances de développer des troubles musculo-squelettiques.
    • Bouger régulièrement supporte les différents systèmes du corps humain alors que faire peu d’exercice affecte notre santé physique, mentale et émotive.
    • Certains experts affirment même que de ne pas faire d’exercice physique serait aussi néfaste que fumer.
      Source : Reed

QUELQUES MÉFAITS ATTRIBUABLES À UN MANQUE D'EXERCICE:

  • Baisse d’énergie (fatigue fréquente/chronique)
  • Prise de poids
  • Maux physiques et difficulté à récupérer
  • Constipation
  • Hyperactivité
  • Hypertension
  • Diabète
  • Dépression & Anxiété
  • Susceptibilité aux infections (rhumes, virus)

En voici quelques-uns

LES BIENFAITS DE LA PRATIQUE RÉGULIÈRE DE L'ACTIVITÉ PHYSIQUE SONT MULTIPLES

  • Aide à combattre le stress et la résilience
  • Amélioration de la mémoire et de la concentration
  • Augmentation de la motivation
  • Amélioration de la qualité du sommeil
  • Supporte la capacité d'apprentissage

 


La santé en lien avec l'alimentation

Constat et Impacts sur la productivité:

 

L’obésité a coûté 700 millions de dollars aux Québécois en 1999-2000, ce qui représentait alors 5,8 % du budget consacré à la santé de nos travailleurs et à leur productivité.  Coleman, R. et C. Dodds (2000). Cost of obesity in Quebec. Genuine Progress Index: Measuringsustainable development. Canada : GPIAtlantic.

 

Les pertes de productivité associées à l’obésité sont estimées à plus de 800 millions de dollars. Coleman, R. et C. Dodds (2000). Cost of obesity in Quebec. Genuine Progress Index: Measuringsustainable development. Canada : GPIAtlantic.

 

Assurer une saine alimentation en entreprise aux employés influence les conditions sociales de travail et la rentabilité de l’entreprise : une bonne nutrition est propice au moral, à la santé, à sécurité et la productivité des travailleurs.  BIT "Alimentation au travail" de Christopher Wanjek - 2005

 

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a indiqué qu’une alimentation adéquate pouvait élever les niveaux de productivité de jusqu’à 20 %.

 

85% des Nord-américains ont au minimum une prescription de médicament.  CDC

 

 

Pourquoi bien adopter une saine alimentation?

La saine alimentation est le produit de:

Ce que nous mangeons ... Quand nous le mangeons ... Ce que nous absorbons

cycle

Pour optimiser notre potentiel humain, il est primordial d'adopter une saine alimentation et celle-ci se résume brièvement en :

  • Choisir des aliments favorisant le bon fonctionnement des cellules et des systèmes (protéines, glucides, lipides)
  • Éviter les aliments transformés
  • Manger régulièrement
  • Privilégier une alimentation biologique
  • Contrôler notre glycémie par nos choix alimentaires

Les récentes recherches en médecine et en nutrition fonctionnelles démontrent que notre santé digestive joue un rôle capital pour la santé et la vitalité de l'être humain.

Notre santé digestive est affectée par plusieurs facteurs dont :

  • La toxicité de l'environnement (Aux É-U, 1 milliard de tonnes de pesticides et produits chimiques sont déversées dans les sols et récoltes)
  • La déminéralisation des sols (qui limite la quantité de nutriments présents dans nos aliments)
  • La diète standard nord-américaine
  • Le stress interne (bon/mauvais fonctionnement de nos systèmes ex : endocrinien)
  • Et la liste se poursuit…

Entre autres facteurs, ces derniers réduisent la capacité de notre système digestif à absorber les nutriments consommés et qui causent bien des maux et maladies contemporaines (diabète, maladies cardio-vasculaires, etc) en plus d’être à l’origine de plusieurs symptômes auxquels nous nous sommes habitués (flatulences, gonflements, rôt) mais qui ne sont pas « normaux » pour autant. Ces derniers sont autant de signes que notre santé digestive est compromise et par le fait même, notre capacité à atteindre notre plein potentiel humain.

 

Comment Équipe Altius peut vous aider?

À l'aide de notre approche intégrée :

  • Nous vous informons sur les avancées en matière de saine alimentation en lien avec la santé digestive lors de nos conférences.
  • Nous vous proposons des capsules vidéos pertinentes de la section membre de notre volet web interactif.
  • Nous vous offrons la possibilité de tester la santé de votre système digestif (Bio-Impédance et Diagnostic de nutrition fonctionnelle)

Notre service à la carte de coaching exécutif personnalisé vous accompagne individuellement pour maximiser votre performance humaine en lien avec l'alimentation :

  • Évaluation de vos habitudes
  • Évaluation de vos besoins individuels
  • Plan d'action personnalisé
  • Suivi

Le stress et l'épuisement professionnel

Le stress et l'épuisement professionnel

Constat et Impacts du stress sur la productivité :

 

  • En 2010, 23,5 % des Canadiens de 15 ans et plus ont déclaré que la plupart de leurs journées étaient « assez stressantes ou extrêmement stressantes », soit une hausse par rapport à la proportion de 22,3 % en 2008. Source :Statistiques Canada

 

  • 75% de la population mondiale souffrirait de ce sentiment angoissant voulant que la vie aille trop vite et que l'on n'arrive plus à tenir le rythme en voulant à tout prix être performant, tout réussir, être productif et se comparer. Source : National Health Interview Survey

 

  • Aux États-Unis, de récents sondages ont révélé que 70 % des travailleurs considèrent leur milieu de travail comme une source importante de stress, tandis que 51 % jugent que le stress professionnel réduit leur productivité. « On estime que le recours aux soins de santé résultant du stress coûte aux entreprises américaines 68 milliards de dollars par an et réduit leurs profits de 10 % » Source : Psychosocial working conditions and the utilization of health care services

 

 

Pourquoi gérer notre stress?

Le stress est un fléau responsable de plusieurs maladies contemporaines chroniques et dégénératives et il peut prendre plusieurs formes.
Voici 6 sources de stress auxquelles nous faisons face au quotidien :

  • Chimique
  • Physique
  • Électro-magnétique
  • Thermique
  • Alimentaire
  • et le fameux stress Psychique/émotionnel

Toute forme de stress n'est pas négative en soi. En autant que nous possédions les réserves énergétiques pour faire face au stress, ce dernier nous permet de grandir et de se construire une santé.
Quand nos réserves d'énergie se vident, les effets du stress sur le corps deviennent alors très néfastes et viennent miner notre vitalité et notre capacité à faire face aux événements de la vie.
Tout ce qui perturbe l’équilibre (homéostasie) du corps, de l’âme et de l’esprit peut être considéré comme un agent stressant.

Les activités d'Équipe Altius, visent entre autres une optimisation de la gestion du stress en lien avec nos trois enjeux qui touchent le stress alimentaire, le stress physique ainsi que le stress psychique et émotionnel, ce dernier étant relié à l’épuisement professionnel.

Un exemple de source de stress psychique négatif serait être victime de contrôle externe, c'est-à-dire se faire imposer des croyances ou des façons de voir le monde par autrui.
À l’opposé, un exemple de stress positif serait de se fixer un objectif difficile mais réaliste à atteindre et de mettre le plan d’action en place nécessaire pour y arriver. Cette forme de stress aura pour effet de nous motiver, de nous stimuler et nous permettra de grandir en tant qu’être humain.

En bref, en adoptant de saines habitudes de vie en matière de gestion du stress, nous bâtissons nos réserves d’énergies pour qu’elles nous supportent et nous soutiennent. Effectivement, le fait de rester en santé afin d'être en mesure de faire face aux différentes formes de stress auxquelles nous sommes exposés quotidiennement est primordial.

Comment Équipe Altius peut vous aider?

Équipe Altius vous outille afin de pouvoir faire face au stress et à l'épuisement professionnel.
Par l’entremise des conférences, l’athlète olympique partagera :

  • Son expérience pertinente en gestion de situations extrêmement stressantes
  • Les meilleures stratégies comme les pires

Le volet « En action » vous permettra d’évacuer le trop-plein d’énergie, de faire le vide et de vous ressourcer pour poursuivre votre journée.
Et finalement le volet web interactif sera là pour vous donner le support nécessaire pour vous encourager et vous soutenir tout au long de la participation de l’entreprise au programme.

Voici un aperçu des outils qui complèteront tout l'arsenal de stratégies pour faire face au stress :

  • Cultiver la présence
  • Gestion des pensées
  • Se fixer des objectifs clairs et développer une relation saine face à ceux-ci. « Plus n’est pas mieux, mieux c’est mieux ! »
  • Apprécier les étapes du processus et célébrer les succès
  • Se préparer au pire, faire la paix avec cette éventualité et se permettre ainsi d’atteindre notre plein potentiel
  • Réduction du stress par le choix de l'activité physique appropriée
  • Bien s'alimenter permet d'augmenter la capacité à faire face au stress
  • Ainsi qu’une foule d'autres stratégies éprouvées en situation de stress "extrême" (ex : qualification olympique sans lendemain !!)

La santé c'est payant

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La Santé c'est payant : augmentez votre productivité !

 

Le désir d'augmenter la productivité de votre organisation est au coeur de plusieurs décisions d’investissement et de processus décisionnels au sein de votre équipe de direction. Investir dans l'efficacité au travail est le signe d’une organisation en position de leadership dans son industrie. Aux États-Unis, une tendance se dessine : dans une situation économique difficile, il est approprié, pertinent et même essentiel d’investir dans la santé et le bien-être des employés afin d’en ressortir plus fort avec des employés en santé et plus prêts à affronter la compétition qui est extrêmement féroce.

Au revoir aux années où la santé et le bien-être des employés étaient perçus comme un luxe et une dépense. Toute mesure visant à améliorer le bien-être de vos employés devrait dorénavant toujours être comptabilisée dans la colonne des investissements. C'est ainsi que vous pourrez augmenter la productivité de votre entreprise et ouvrir un horizon d'attentes professionnelles supérieur.

Les études le prouvent : la Santé, c’est payant !

Vous n'êtes pas encore convaincus ?

Voici quelques statistiques percutantes :

 

  1. L’élimination d'un seul facteur de risque à la santé des travailleurs augmente la productivité au travail de 9% et réduit l'absentéisme de 2%.
  2. Chaque dollar investi dans un programme de santé et mieux-être en entreprise génère de 1,50$ à 4$ en gains de productivité, au cours des cinq années suivant son implantation.
  3. « La première année, les employeurs constatent une amélioration de la satisfaction et de l'engagement des employés et avec le temps, plusieurs entreprises m'ont confirmé que leur capacité à recruter du personnel s'était nettement améliorée. »
  4. « Les organisations qui ont instauré des programmes de santé et de productivité très performants obtiennent de meilleurs résultats, selon une étude Towers Watson. »
  • Un rendement supérieur de 55% par rapport à leurs concurrents;
  • Toujours en comparaison avec leurs concurrents, elles obtiennent le revenu moyen par employé le plus élevé;
  • Elles perdent 1,8 jours de moins pour une absence non planifiée et une (1) journée de moins pour cause d'invalidité;
  • En ce qui a trait au présentéisme, elles affichent les taux les moins élevés en matière de perte de productivité;
  • Leurs coûts en soins de santé sont inférieurs de 1,2%;

Références :

  1. Pelletier B, Boles M, Lynch W. Change in health risks and work productivity over time. J. Occup. Environ. Med. 2004; 46 (7) : 746-754.
  2. Vie active au travail, études commerciales de cas canadiens, Santé publique Canada
  3. Citation de Claudine Ducharme tirée d’un article de La Presse du 23 janvier 2013
  4. Extrait d'un article écrit par Par Wendy Poirier et Joseph Ricciuti/CAmagazine mai 2010

on s’assoit trop, debout tout le monde!

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après une nuit de sommeil en position couchée,  on s’assoit pour déjeuner. Ensuite, on s’assoit dans notre automobile ou dans les transports en commun pour ensuite s’asseoir devant notre ordinateur. On revient du travail, on s’assoit pour souper et se reposer devant le téléviseur….Avez-vous déjà calculé le nombre d’heures que vous passez en position assise ? Connaissez-vous les impacts de cette position assise prolongée sur votre santé ? Voyons un peu plus en détails quelques-uns des effets sur notre système musculosquelettique et les solutions toutes simples pour incorporer des minutes de mouvement dans votre journée !

L’être humain est façonné pour marcher, courir, sauter, danser mais pas pour être assis sur une chaise pendant des heures. De plus, nous adoptons souvent une posture assise où le bas du dos est arrondi, les épaules enroulées et la tête projetée vers l’avant.

Assis, la région du bas du dos subit environ trois fois plus de pression que lorsque nous sommes debout. Cette pression augmente à quatre fois lorsque nous sommes assis et que nous nous penchons vers l’avant. Avec, le temps, cette pression endommage les articulations, les ligaments et les disques qui composent la colonne vertébrale. La position assise prolongée agit également sur nos muscles. Les fléchisseurs de la hanche (les muscles nous permettant de ramener la jambe vers le corps) raccourcissent, nos fessiers perdent de la force car ils sont constamment étirés et les muscles posturaux profonds (notre corset naturel) s’inhibent. La cage thoracique et le diaphragme, le principale muscle respiratoire, se rigidifient et perdent de leur mobilité. Je rencontre souvent des coureurs avec la région thoracique tellement raide qu’ils ont mal aux épaules et dans le haut du dos lorsqu’ils courent. Tous ces changements affectent notre façon de marcher, de courir  et peuvent engendrer des blessures! Malheureusement, 30 minutes d’activité physique par jour ne peuvent pas contrer les effets néfastes causés à notre corps par la position assise prolongée.

Quelques lieux de travail sont maintenant équipés de bureaux où il est possible de travailler en position debout. Mais rester debout sur place sans bouger n’est pas non plus la solution idéale. Alors quoi faire ? On se lève aux 30 à 60 minutes pour bouger, on va au photocopieur, on va discuter avec un collègue au lieu de lui écrire, on emprunte les marches plutôt que les ascenseurs. On peut aussi parler au téléphone en marchant ou en se tenant sur une jambe (pour ceux et celles qui n’ont pas peur d’être jugés !), stationner son automobile un peu plus loin de son bureau, etc. Le but est de mettre notre corps en mouvement le plus souvent possible ! Laisser aller votre imagination et contaminez vos collègues de travail. Chaque petit geste compte. Votre colonne vertébrale se portera mieux, votre posture s’améliorera, vous subirez moins de blessures lors de vos activités sportives et peut-être serez-vous plus productif au boulot !

 

Marie-France Huot, Thérapeute en réadaptation physique

Certifiée en prévention et traitement des blessures en course à pied

www.physequilibre.com


QUAND ÊTRE ASSIS, C'EST MOURIR

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Combien d’heures par jour passez-vous assis à votre bureau, dans des réunions, devant votre ordinateur, devant votre télévision, dans les transports en commun, dans l’auto ou ailleurs?  Si vous passez plus de la moitié de la journée assis, dites-vous que vous n’êtes pas seul dans ce cas et que cela n’est pas nécessairement une bonne nouvelle ; vous mourez à petit feu et cette mauvaise habitude peut être aussi dommageable que la cigarette.

 

Mourir à petit feu: les risques liés à la position assise

Pour faire un bilan des pathologies associées au travail de bureau, voici différentes problématiques.  Pour les travailleurs de bureau restant assis pendant de longues périodes de temps, les risques de diabète augmentent de 112% et les risques de problèmes cardiaques augmentent de 147%, versus les travailleurs actifs, selon une recherche de l’université de Leicester.  Chaque année la sédentarité est reliée à 49 000 cas de cancer du sein, 43 000 cas de cas de cancer colorectal et 30 600 cas de cancer de la prostate.  Les pathologies du dos sont un fléau de plus en plus présent dans notre société, telles que les tensions musculaires, l'hernie discale, la lordose lombaire, ETC…

 

Le corps: en travail constant de compensation

Il est primordiale d’avoir une bonne posture assise  parce qu’en plus,  si notre espace de travail n’est pas adapté à nous et notre travail, le dos compensera.  Travailler devant un écran demande une attention soutenue, on porte la tête vers l'avant, on adopte une posture de fermeture, d’enroulement et une bascule des épaules vers l'avant. Une posture assise maintenue pendant des heures provoque un raccourcissement, un manque d’élasticité et d’extensibilité des muscles raccourcis pour une longue période. Par exemple, le psoas, attaché au bas du dos, est plus rigide et il a tendance à tirer sur le bas du dos et à provoquer des douleurs lombaires à long terme. C’est pourquoi nous avons parlé d’étirements et de micro-pauses dans les derniers articles.  

Plus nous sommes inactifs, moins notre réponse à l’insuline sera bonne et plus le pancréas devra en produire pour contrer. La surproduction d’insuline influencera les risques du cancer cité plus haut.  À un stade plus avancé, si nous demeurons inactifs et que notre alimentation n’est pas adéquate, ce qui a le plus de chance d’arriver lorsque nous sommes en position assise prolongé, devant un écran et que la fatigue s’installe nous deviendrons insulinorésistant et notre corps voyant que nous produisons de l’insuline pour rien arrêtera d’en produire, ce qui se transformera graduellement en insulinodépendant, qui est le début du diabète de type 2.  

 

Quoi faire pour s'aider?

Bien que vous soyez actifs ou sportifs si vous restez assis plus de 6 heures dans votre journée, cela comporte des risques.  Des études prouvent que les journées d’entraînement font en sorte que vous restez assis plus longtemps les autres journées et qu’en globalité vous êtes moins actifs.  Donc, n’oubliez pas de rester actifs, de marcher et de changer de position dans votre journée même si vous avez fait un bon entraînement dans la journée.  

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, plus de 150 millions d'ordinateurs seraient utilisés partout dans le monde.  Diminuer votre temps assis durant la journée peut réellement prolonger votre vie, donc pensez-y et soyez actifs en tout temps et optez pour le travail mixe debout/assis.  Vous serez plus productif, moins fatigué et à long terme cela sera que positif pour tout le monde.

 

article par: Félix Guèvremont


Étirements et entraînement court pour la fin de l’hiver

 

 

 

Des étirements au bureau

Durant nos journées de travail, et surtout lorsque nous travaillons assis, nous devons changer de position régulièrement et nous lever plusieurs fois par heure. Nous pouvons également faire des étirements directement à notre bureau pendant que nous sommes au téléphone ou en discutant avec un collègue.

Pour chaque étirement, gardez la position 30 secondes avec une légère tension pour chaque segment. Il ne faut jamais aller jusqu'à la douleur. Ne comprimez pas les segments et les articulations. Faites l'étirement 3 fois de chaque côté et prenez de bonnes respirations. Quand vous prenez position, expirez en exécutant l’étirement.

 

 

 

Banque d'étirements

Voici 5 étirements qui vous aideront à vous détendre au bureau.

 

  1. Les adducteurs des épaules, fléchisseurs des avant-bras et fléchisseurs latéraux
  2. Extenseurs du dos, de la hanche, du genoux, de la cheville
     
  3. Étirement des fléchisseurs des épaules, des coudes, extenseurs du tronc et de la hanche

  1. Fléchisseurs latéraux du cou, adducteurs de l’épaule et extenseurs du coude

  1. Les extenseurs et rotateurs médiaux de la hanche

  1. Fléchisseurs de la hanche et extenseurs du genou: prenez bien la cheville et gardez le pied détendu.

Un court entraînement qui paraît!

Lentraînement de courte durée et de haute intensité a les avantages suivants. Mettez votre musique préférée!

  1. Il peut facilement sintégrer à une journée remplie.
  1.   Permet daugmenter le métabolisme de base.
  1.   Brûler plus d’énergie en moins de temps.
  1.   Augmente la tolérance au glucose.
  1.   Est très motivant par son dynamisme et son efficacité.

Comment procéder?

Par exemple, vous pouvez faire 3 ou 4 mouvements: des demi-squats, des jumping jacks sans, puis avec sauts lorsque vous serez habitué; des planches dynamiques et des genoux hauts sans saut et avec sauts lorsque vous serez habitué.

Pour commencer, faites chaque mouvement 4 x 20 secondes à une intensité de 8.5/10 au début et 9.5/10 de perception deffort lorsque vous serez habitué. À chaque fois, prenez 10 secondes de pause entre les séries et 1 minute entre les exercices. Au court de l'entraînement, vous devez être essoufflé et avoir de la difficulté à parler. Lors des premiers entraînements, évitez les sauts.  

Avant chaque entraînement, il est essentiel de faire un échauffement de 5 minutes de marche et d’étirements dynamiques  pour être prêt physiquement et mentalement. Ensuite, soyez toujours en contrôle de vos mouvements et prenez davantage votre temps lors des premiers entraînements. Enfin, augmentez graduellement la vitesse pour trouver la bonne intensité.

Pour terminer, prenez une marche de 5 à 10 minutes après cet entraînement.

 

Article par Félix Guèvremont, kinésiologue

 


Fasciathérapie: bénéfices en douceur

La Fasciathérapie

La fasciathérapie est une technique qui aide le corps à prendre sa position initialement normale. Il s'agit d'une technique très similaire à l'ostéopathie. 

Elle aide les structures musculaires du corps à mieux fonctionner. La fasciathérapie est douce et amène le système nerveux à prendre son temps. Le corps a tendance, pour rester fonctionnel, à sacrifier la stabilité pour gagner de la mobilité. Cette technique ramène le corps à son équilibre naturel.

À la suite d'une ANALYSE POSTURALE, nous sommes en mesure de bien travailler sur la cause du déséquilibre. Ainsi, nous pouvons améliorer les dysfonctionnements liés à la posture, ou redonner au corps un bon alignement. L'athlète a la possibilité d'améliorer sa performance ou son amplitude de mouvement de manière significative.

Les techniques de relâchement musculaire et de respiration sont nécessaires pour avoir de bons résultats. La lente ouverture de la cage thoracique met les nerfs receveurs en relations avec les différents tissus interpellés. L'écoute quant aux restrictions des tissus fait toute la différence. Il ne faut pas oublier non plus que le massage du visage, du cou et du cuir chevelu, contribuent au relâchement musculaire.

L'utilisation de cette technique s'adresse beaucoup au cou, aux épaules, aux hanches, aux genoux, au thorax, aux pieds et à la tête, en incluant le visage. Les points possibles à améliorer par la fasciathérapie sont les suivants: les restrictions cicatricielles, certaines douleurs articulaires ou chroniques, les compressions nerveuses, les troubles respiratoires (sous toute réserve) les maux de tête, céphalées ou migraines, la diminution du stress, de l'anxiété et j'en passe…

Article par: Rachel Lanctot Massothérapeute agréée FQM page face book (http://bit.ly/2d39x8)