Un athlète hors du commun
Matthew Williams est un athlète hors du commun. Il a remporté des médailles dans plusieurs sports, notamment en basketball et en patinage de vitesse. Deux disciplines qui ne sont pas connexes. Matthew soufre d'une légère paralysie cérébrale. Sa situation ne l'a jamais empêché de fonctionner normalement. Cependant, la perception des gens face à ses exploits le chagrine. Les gens minimisent ses réalisations sous de faux prétextes.
Comme lui de milliers de jeunes athlètes se valorisent lors des compétitions sportives adaptées à leur handicap. Ici à Montréal nous n'avons qu'à penser au défi sportif ou plus de 1000 athlètes accomplissent leur rêve de compétitionner dans un environnement sain et équilibré.
Matthew nous explique dans son langage imagé, tous les sarcasmes et les épreuves auxquels il doit faire face à chaque jour. Il veut être reconnu comme un vrai champion, pas un demi champion, mais un vrai.Un athlète avec toute la définition qui vient avec.
Laissez-le entrer dans votre imaginaire. Laissez-le vous bercer de ses exploits et ceux de ses amis. Vous comprendrez par la suite, l'importance de savourer tous les petits accomplissements. Matthew Williams sera de l'équipe Olympique à Rio. Il portera fièrement l'uniforme canadienne comme n'importe lequel des autres athlètes. Il remportera peut-être une médaille, mais cette médaille devrait-elle être moins importante que toutes les autres remportées?
Mathew Williams à vous la parole!
Prévenir plutôt que guérir !!
Voilà un sujet qui nous allume tous, la prévention des maladies chroniques ! Mais comment se différencie-t-elle de la promotion de la santé? Amélie, l'infirmière d'équipe Altius vous explique les quelques nuances qui différencient les deux sujets. Prévenir plutôt que guérir.
Faculté des Sciences Infirmières, Université de Montréal (2008). Génographe: Écocarte et Génogramme [Outil]. Québec, Canada.
Marc, père de famille, aimerait avoir des réponses quant à la prise en charge de sa santé et de celle de sa famille. Par où débuter pour prévenir certaines conditions indésirables?
Les affections chroniques, telles que les maladies cardiovasculaires, musculosquelettiques, respiratoires obstructives, neurologiques, ainsi que le cancer et le diabète, créent toutes un fardeau humain et économique, individuel et collectif.
La chronicité d'une condition se réfère au fait que celle-ci perdure et évolue au cours des années, produisant de la souffrance autant physique que psychologique. Les conditions nommées ci-haut englobent le principal problème de morbidité à l'échelle mondiale (OMS, 2014).
Notre mission pour promouvoir la santé
Notre objectif est que chaque individu puisse mettre en oeuvre et maintenir des comportements favorables pour conserver une santé optimale. La perception de celle-ci peut être différente pour chacun, mais somme toute elle est souvent apparentée au niveau de bonheur et à la qualité de vie que ressent une personne.
En promotion de la santé, nous désirons que chacun puisse développer ses capacités d'empowerment. Ce terme fait référence à l'autonomie et le sentiment de responsabilité que développe un individu envers sa santé. Il permet à chacun de reconnaitre ses forces, ses habiletés et son pouvoir personnel, ainsi que travailler en ce sens pour atteindre un équilibre de vie satisfaisant.
Lorsque nous parlons de promotion de la santé, nous devons travailler avec ce qu'on appelle les déterminants de la santé (Charte d'Ottawa pour la promotion de la santé, 1986). Ils sont des facteurs qui influencent l'état de santé de la population en général;
- le revenu et la situation sociale,
- les réseaux de soutien social,
- le niveau d'instruction,
- l'environnement physique,
- le patrimoine biologique et génétique,
- les habitudes de vie et les capacités d'adaptation personnelle,
- le développement sain dans l'enfance,
- les services de santé,
- le sexe,
- la culture,
- et enfin l'environnement social.
Comme vous avez peut-être constaté, certains de ses déterminants sont modifiables, et certains ne le sont pas. C'est en agissant sur les facteurs modifiables qu'une personne ou une communauté peut arriver à améliorer sa santé.
Prévenir les maladies dites chroniques
On ne se le cachera pas, la prévention des maladies est un défi de taille! L'adoption de saines habitudes de vies n'est pas évidente pour tous. La modification de comportements qui sont parfois encrés depuis très longtemps demande d'être renseigné sur le sujet, d'avoir de bonnes ressources et de la discipline. Notre petite voix intérieure qui nous décourage parfois devra être rapidement mise de côté!
Lorsque nous parlons de prévention des maladies, nous ciblons un groupe de personnes qui portent déjà un ou des facteurs de risque. Par exemple, si j'aborde le sujet de faire baisser sa tension artérielle sans médication, je ne rejoins pas l'ensemble de la population, mais seulement ceux touchés de près ou de loin.
Comme mentionnés par des dizaines d'auteurs, les facteurs modifiables, soit ceux reliés aux habitudes de vie, sont en grande majorité responsable des maladies chroniques. L'hypertension artérielle, l'hypercholestérolémie, l'obésité, le tabagisme, la sédentarité, et les mauvaises habitudes alimentaires sont tous des éléments qui contribuent au développement de maladies chroniques. Mais réjouissez-vous, ils sont des facteurs modifiables, c'est-à-dire que nous pouvons agir sur la modification de ceux-ci en vue de prendre toutes les mesures nécessaires pour maintenir une bonne santé.
Pour moi, prévenir les maladies, c'est comme s'appliquer du chasse-moustique en plein mois de juin. On adopte des comportements sains pour se protéger autant que possible. Ça ne veut pas dire que nous allons être immunisés à 100%, mais si on ne tente pas d'éloigner ses bibittes là, on risque de passer sous le dard!
Si vous avez des questions n’hésitez pas à communiquer avec moi !
Références :
Carroll, G. (2006). Pratiques en santé communautaire (1re éd.). Montréal : Chenelière Éducation.
Organisation Mondiale de la Santé (OMS). (1986). Charte d’Ottawa pour la promotion de la santé [document pdf]. Repéré à : http://www.euro.who.int/fr/publications/policy-documents/ottawa-charter-for-health-promotion,-1986
Calme quand le stresse s'empare de nous,possible?
Les situations de stresse ne sont pas facile à gérer. Nous ne réagissons pas tous de la même façon. Avant une compétition sportive, avant un examen ou une entrevue importante, le cerveau nous envois des signaux que nous percevons différemment.Mais il y a des moyens ou des habitudes à prendre, afin d'apprendre à réagir mais surtout à réfléchir correctement en situation de stresse.
Le cerveau un outil complexe.
Daniel Levitin vous donnera des outils afin de réagir plus posément en situation de stresse.Le cerveau sécrète la cortisol lorsqu’il est en état de stresse. Cette hormone diminue les facultés d'analyses et de compréhensions. Il faut donc prévenir ou amoindrir la formation de cortisol au cerveau. Mais tout ne se fait pas automatiquement.
C'est en se donnant des outils adaptés à votre personnalité que vous allez pouvoir améliorer vos performances en état de stresse.
Les exemples simples et réalistes vous permettront de mettre en pratique les techniques proposées par Daniel Levitin. Le stresse ne deviendra pas votre ami, mais savoir comment composer avec, et surtout se préparer à l'affronter vous aidera grandement!
Son discours se concentre surtout sur le plan médical. C'est à dire comment confronter ou se préparer à l'annonce d'un verdict médical. Les explications sont concises. Les solutions de comportement peuvent par la suite être appliquée à plusieurs situations.
Laissez-vous guider!
Bonne écoute.
Les athlètes plus forts et plus performants ?
Ouf quelle question ! C’est certain que les athlètes masculins et féminin sont à chaque année plus forts et plus performants ! Voyons, avec les programmes d’entrainement sophistiqués, la façon de s’alimenter, et la spécialisation des entraîneurs, les athlètes d'aujourd’hui brisent tous les records,ils sont donc, plus forts, plus rapides, plus performants !
Le journaliste David Epstein vous en donnera une autre perspective. Est-ce que la performance au 100 mètres de Jesse Owens en 1936 à Berlin (10,3) peut se comparer à celle de Usain Bolt à Londres en 2012 (9,77) ? Il vous fera réaliser comment le record de l’heure en vélo du Cannibale Eddy Merckx tient encore aujourd’hui. Il fait des parallèles semblables en gymnastique, en natation et en water-polo.
Oui les athlètes sont mieux entraînés, mieux préparés qu’avant, mais la technologie peut aussi aider les performances. Il faut juste pouvoir mettre en perspective les bons paramètres et les analyser.
Epstein vulgarise merveilleusement bien les différences. Il met en relief une panoplie de faits qui vous feront réaliser des choses auxquelles vous n’auriez pas pensé ! Mais la sélection des athlètes ne s’arrête pas aux performances de ceux-ci. Bien avant qu’ils ne débutent l'entraînement , et ça peu importe le sport, une sélection génétique minutieuse peut se faire afin de maximiser les chances de réussite. Exemples à l’appui, vous découvrirez, ou en apprendrez plus, sur cette réalité.
Repousser les limites, encore possible?
Le sport repousse les limites du corps humain. Mais connaissons-nous vraiment ces limites ? Le corps peut-il réaliser ce que la tête exige ? Une question qui demande réflexion. Cependant David Epstein vous soumet des pistes de réflexion intéressantes.
Quatorze (14) minutes qui vous feront réfléchir, questionner, et même rire ! Installez-vous confortablement et laissez-vous divertir. Vous aurez des sujets intéressants à discuter lors de votre prochain souper entre amis !
Équilibre, quel équilibre?
Équilibre, définition; Rapport d'harmonie entre les tendances psychiques, les rythmes ou les domaines d'activité de quelqu'un.
Faire l’épicerie en cuissards et en « gougounes » avec des bandelettes de compression aux mollets et une visière sur le front peut s’avérer gênant pour nos enfants ou déplacés pour les grands-parents, mais en général, c’est plutôt comique pour l’entourage qui s’habitue très vite à ces manières. Pour ceux qui s’y connaissent, on vient de repérer un ou une triathlète.
La bête met de la couleur et ne dérange à peu près personne…pour l’instant. Mais là où la différence commence à heurter, c’est souvent juste à côté, à moins d’un mètre; dans le panier d’épicerie! Celui-ci révèle des univers, des styles de vie, qui, trop souvent, séparent les gens plus qu’ils ne les rassemblent : c’est le début des malentendus.
Confrontation récurrente
S’il y a encore des gens qui ont l’impression qu’un psychologue de formation peut lire dans leurs pensées lorsqu’ils ont une conversation normale avec lui dans la vie de tous les jours, ils s’en trouvent encore plusieurs qui se sentent jugés sur le plan alimentaire lorsqu’ils partagent un repas avec des sportifs. On se sent gêné par la taille des portions, sur le choix des aliments et l’équilibre globale que l’on trouve dans l’assiette. C’est confrontant, des sportifs…
Pendant le repas partagé, d’autres sujets entre sportifs et sédentaires, soulèvent des malaises : pistes cyclables, vélos dans les rues, budgets accordés au sport, température, organisation de la vie, des vacances, de l’idée de ce qu’est des vacances…Bref, tout y passe et beaucoup d’incompréhension du côté des deux parties.
L'alimentation et le volume d'entrainement.
Mais si l’alimentation demeure un sujet très épineux, le pire demeure celui de la charge d’entraînement! « Vous en faites trop, beaucoup trop », entendons-nous d’un côté, « vous en faites peu, trop peu » pensons-nous de l’autre. Il faut dire qu’il y a un courant pour les défis de taille (marathon, ultra-marathon, Ironman, ultra-Ironman, etc.) et que depuis qu’on parle beaucoup de ces méga-événements, beaucoup de spécialistes comme de gérants d’estrade, de médecins de différentes spécialités y vont de leur grain de sel sur nos ondes. Il y a de quoi être mêlé. De plus, le sédentaire comme le sportif n’aime pas être confronté : trop de sofa ou trop de course, ça demeure trop. Mais qu’est-ce qui est trop et selon qui? Trouver l’équilibre en tout, n’est pas simple…
Dites-moi que je roule trop et je vous trouverai dix articles prouvant le contraire, même chose si vous m’enlever mes glucides, et que vous voulez m’asseoir sur une terrasse pour plus de deux heures. Un autre vous ramènera autant d’articles sur la bonne dose d’activités afin de garder la forme sans se mettre en danger. On vous avisera que les glucides font grossir, que la course abîme les articulations, que le sport est une affaire d’ego, qu’il faut profitez de la vie en relaxant.
C’est aussi difficile de ne pas tenter d’influencer les autres à faire du sport quand on y voit surtout les bénéfices. Mais vous savez? C’est très important d’échanger, de s’ouvrir, de poser des questions, d’essayer de se comprendre; c’est ça une société riche. À ce que je sache, personne n’est né athlète comme personne ne rêve d’être incapable de faire des activités sportives : parlons-nous, il se trouve peut-être là l’équilibre; dans le dialogue.
Stéphane Despatie
Une addition importante pour Équipe Altius
Pour bâtir une équipe gagnante il faut trouver les bons joueurs ou joueuses.
Kathy Tremblay, la présidente d’Équipe Altius, a su s’entourer d’une équipe forte tout au long de sa carrière sportive. << Je n’aurais jamais pu me qualifier pour deux Jeux Olympiques seule (Pékin 2008, Londres 2012). J’ai bâti une équipe autour de moi pour m’épauler et me guider vers mes objectifs. En affaire c’est le même principe. Il faut bien s’entourer avec des gens forts mais surtout avec des forces différentes.>>
Équipe Altius est fier d’accueillir dans ses rangs une infirmière sportive, fraîchement graduée, Amélie Cadoret-Côté.
Amélie tiendra une chronique publiée tous les jeudis sur le site web equipealtius.ca. Sa chronique vous sera partagée sous forme de questions-réponses. Afin de vous mettre déjà dans le bain, nous avons réalisé une entrevue avec Amélie dans le format Questions-Réponses.
Équipe Altius
Bonjour Amélie, nous sommes contents que tu te joignes à nous. Parle-nous un peu de toi.
Amélie Cadoret-Côté
Je suis excitée d’embarquer dans une équipe aussi dynamique ! Tout comme moi, Équipe Altius fait la promotion de la santé, mais surtout, vos efforts sont concentrés sur les bienfaits de trouver l’équilibre dans toutes les sphères de la vie. Je suis une bachelière en sciences infirmières et j’ai également complété mon DEC en soins infirmiers. J’ai réussi plusieurs demi marathons et compte réaliser un demi Ironman dans la prochaine année. L’activité physique fait partie de ma vie et m’aide à obtenir l’équilibre recherché.
É-A.
Nous avons tous la même perception du métier d’infirmière. Elles sont les assistantes des médecins, et ce sont elles qui sont en première ligne pour accueillir les malades. On a tous vus les images de guerre ou les infirmières jouent un rôle déterminant auprès des blessés. Mais votre formation ce n’est pas juste de vous occuper des malades, vous pouvez aussi faire de la prévention.
A.C.C.
Effectivement ! Mon apport à Équipe Altius sera justement de répondre à des questions concernant la prévention. Mon expertise en tant qu'infirmière clinicienne est complémentaire aux autres professionnels de la santé et favorise la prévention de certaines maladies ainsi que le maintien d'une population en santé.
É.-A.
Fantastique ! Peux-tu nous donner des exemples concrets des sujets que tu traiteras dans ta chronique ?
A.C.C.
Oui absolument ! Je vais guider les gens comme vous a adopter des saines habitudes de vie. Cependant certains sont prises déjà avec des maladies chroniques comme le diabète et qui font ou veulent faire de l’activité physique, je vais aussi donner des trucs pour faire baisser votre tension artérielle avant d’en arriver à la médication, ou encore aborder le délicat sujet du stress et de l’anxiété. Ce qui est particulier à notre formation en soins infirmiers est que nous ne sommes pas spécialisés dans un domaine en particulier mais nous sommes plutôt des généralistes. Je suis donc en mesure de traiter une très grande variété de sujets.
É.-A. Très intéressant ! Les gens vont adorer, c’est un angle différent qu’Équipe Altius propose, nous avons tous hâtent de vous lire ! Merci Beaucoup Amélie !
Voilà, les présentations sont faites ! Avez-vous des questions pour notre infirmière ? Voici l’adresse pour la rejoindre : a.cadoret@equipealtius.ca
Merci de collaborer et qui sait, peut-être que votre question sera publiée la semaine prochaine !
Travail-vie personnelle, conciliation possible
Conciliation travail-vie personnelle : Les deux côtés de la médaille de la gestion des différentes sphères de vie
De nos jours, tout le monde doit jongler avec une vie professionnelle et personnelle qui sont toutes autant exigeantes l'une que l'autre. Cet aspect de la vie moderne peut mener à du conflit entre les différents rôles joués par un individu (travailleur, conjoint, parent, coach, coéquipier, ami, etc.) et les demandes (p.ex.: temps, ressources, énergie, etc.) qui viennent avec ceux-ci. Par exemple, le temps investi au travail peut empêcher l'individu d'assister à des activités personnelles. Ou une personne ayant de jeunes enfants ne faisant pas leurs nuits peut avoir moins d'énergie au travail le lendemain matin et avoir de la difficulté à se concentrer. C'est ce qu'on appelle le conflit travail-vie personnelle.
Cependant, l’inverse est également possible et les différentes sphères de vie peuvent s’enrichir l’une l’autre, ce qu'on appelle l'enrichissement travail-vie personnelle. Par exemple, les compétences développées à la maison en terme de gestion du temps (p.ex.: gérer les horaires de tous les membres de la famille) peuvent aussi être utiles au travail.
Chaque personne a sa propre manière de gérer les multiples demandes issues de ses différentes sphères de vie. Certains préfèrent intégrer les différentes sphères de vie et d’autres préfèrent les segmenter. C'est à l'individu que revient la responsabilité de trouver le bon équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle. Certaines personnes peuvent avoir des préférences de segmentation, c'est-à-dire lorsqu'un individu désire séparer son travail et sa vie personnelle. Par exemple, ces personnes pourraient considérer que les heures de travail devraient être strictement réservées aux tâches reliées au travail tandis que les soirées et fins de semaine sont exclusivement dédiées aux amis et à la famille ainsi qu’aux autres activités personnelles.
Il est par contre important de noter que le concept de préférence de segmentation ne reflète pas nécessairement les comportements réels d'un individu. En dépit de nos préférences, notre environnement et les circonstances nous forcent parfois à intégrer nos multiples vies. Le fait de préférer segmenter, mais d'être obligé d'intégrer certains aspects peut amener l'individu à ressentir du conflit entre ses différentes sphères de vie. C'est donc pourquoi nous avons également regardé les stratégies d'intégration, ce qui permet de voir ce qui est réellement utilisé, peu importe la préférence.
Ainsi, à l’inverse des préférences de segmentation, les stratégies d’intégration sont utilisées lorsqu’un individu mélange sa vie professionnelle et sa vie personnelle, par exemple, sans délimitation précise de temps et d’espace réservée pour chacun. La technologie nous donne la flexibilité de répondre à des messages textes, courriels et appels personnels durant les heures de travail tout en nous permettant d'en faire autant pour le travail dans sa sphère personnelle et de pouvoir faire du télétravail à la maison par exemple.
De plus, certains individus veulent séparer ou intégrer dans une direction, mais pas dans l'autre direction. Par exemple, peut-être que certains individus n'ont pas de problème avec le fait de répondre à des appels personnels durant les heures de travail, mais il pourrait être absolument hors de question pour eux de travailler durant la soirée.
Séparer le travail et la vie personnelle, l’approche à adopter? Pas nécessairement!
Les résultats de nos recherches, menées en 2016 auprès de plus de 400 travailleurs de différents milieux, nuancent la pensée courante qui semble prôner qu'une séparation claire entre le travail et la vie personnelle peut possiblement être la meilleure façon de trouver l'équilibre entre les deux. En effet, cela dépendrait de la direction de la segmentation. Nos résultats montrent que vouloir garder sa vie personnelle à l'extérieur de son travail amènerait plus d'enrichissement du travail vers la vie personnelle. Ainsi, empêcher les aspects de la vie personnelle d'interférer avec le travail pourrait possiblement permettre, par exemple, aux travailleurs d'améliorer leur concentration au travail et ainsi peut-être les empêcher d'amener du travail non terminé à la maison (et de ce fait, pouvoir être plus présent pour leur famille). Cela suggère donc que préférer segmenter n’est pas toujours négatif.
Par contre, il semble également y avoir des désavantages à segmenter, puisque vouloir empêcher le travail d'interférer avec la vie personnelle nuirait à l'enrichissement du travail vers la vie personnelle. La personne pourrait donc se priver de transférer dans sa vie personnelle les compétences acquises au travail pouvant être utiles à la maison (p.ex.: gestion du temps) ou d'y vivre les bénéfices associés, par exemple, à la satisfaction dans son travail ou autres émotions positives vécues dans le cadre de son travail (p.ex.: fierté suite à la réussite d'un projet, etc.). Nos résultats montraient également que le fait de vouloir garder sa vie personnelle à l'extérieur de son travail empêcherait l'individu d'enrichir sa sphère professionnelle des compétences et/ou émotions vécues dans sa vie personnelle (p.ex.: discuter avec ses collègues des activités ou sorties réalisées durant la fin de semaine lui ayant fait vivre de belles émotions positives).
Cela ajoute un peu de perspective à la pensée courante prônant la séparation complète des différentes sphères de vie. Nos résultats montrent en effet que les personnes qui préfèrent garder leurs différentes sphères de vie séparées vont se priver de l'enrichissement possible entre celles-ci, alors que cela pourrait possiblement permettre un meilleur équilibre entre les différents rôles et sphères de vie.
Séparer le travail et la vie personnelle permet-il de vivre moins de conflits? Pas nécessairement!
Nos résultats suggèrent aussi que séparer le travail et la vie personnelle n'empêche pas nécessairement le conflit travail-vie personnelle et que pour y arriver, ce ne serait pas aussi simple que de construire des frontières imperméables entre les différentes sphères de vie. En effet, vouloir empêcher le travail d'interférer avec la vie personnelle (et vice-versa) amènerait la personne à vivre plus de conflits du travail vers la vie personnelle (et vice-versa) puisque la personne se priverait d'utiliser la flexibilité disponible qui pourrait lui permettre d'atténuer ces conflits (p.ex.: conflits d'horaire). En effet, en étant flexible par rapport au fait de laisser la vie personnelle empiéter un peu sur la vie professionnelle, cela peut, par exemple, faciliter la prise de rendez-vous chez divers spécialistes de la santé, permettre une meilleure gestion du temps pour aller porter/chercher les enfants à la garderie, etc. L'inverse est aussi vrai. Si la personne est catégorique dans son refus de travailler les soirs ou la fin de semaine, même en cas d'exception majeure, elle peut ressentir plus de pression et de stress durant ses heures de travail pour parvenir à réussir à finaliser un projet dans les temps. En voulant éviter de devoir ramener du travail à la maison, la personne peut se brûler au travail en étant dans un niveau extrême de stress toute la journée et finalement arriver à la maison trop fatiguée pour faire quoi que ce soit.
Si la segmentation n'est pas la solution, est-ce qu'intégrer le travail et la vie personnelle permet d'avoir un meilleur équilibre?
Qu'est-ce que nous avons trouvé? Oui, la stratégie d'intégrer le travail dans notre vie personnelle peut augmenter le conflit entre la vie professionnelle et personnelle. Mais faire cela peut aussi être vraiment bénéfique, car ça permet à l'individu d'utiliser efficacement les compétences développées dans les deux domaines pour améliorer sa vie professionnelle et personnelle.
Ces résultats, lorsqu'ils sont pris avec le fait que la préférence de segmentation a été majoritairement associée à moins d'enrichissement et plus de conflits, suggèrent qu'intégrer nos différentes sphères de vie pourrait être plus bénéfique que de les séparer!
Caroline Leduc
Chroniqueuse Secret de nerds-Équipe Altius
Références :
Leduc, C., Houlfort, N. & Bourdeau, S. (2016). Work-Life Balance: The Good and the Bad of Boundary Management. International Journal of Psychological Studies, 8(1), 133-146.
Pour en savoir plus sur le sujet :
Article scientifique duquel est basée cette vulgarisation :
• http://www.ccsenet.org/journal/index.php/ijps/article/viewFile/56823/30421
Autres chroniques sur le sujet :
http://www.equipealtius.ca/conciliation-travail-vie-personnelle
Plaisir, course à pieds musique et performance
Nous terminons la trilogie sur le sujet de la musique et la performance sportive en lien avec la course à pieds avec l’élaboration d’une liste de lecture masculine.
Tous les goûts sont dans la nature. Mais quand on parle de musique pour s’entraîner et faire de la course à pieds, les hommes comme les femmes choisissent une musique rythmée et entraînante. Pour certain il faut aussi que les chansons choisies soient au goût du coureur.
Les porteurs de testostérones vont souvent opter pour de la musique plus rock, moins techno. Une musique qui va leur procurer un sentiment d’invincibilité. Parfois même certains choisissent des morceaux qui leur rappel des souvenirs de victoires.
Toujours dans l’optique de divertir mais surtout d’améliorer les performances, la liste de lecture des gars est souvent très personnalisée. C’est pour cette raison que certains refusent de la dévoiler. Dans cette optique, nous vous proposerons messieurs une sélection des vingt (20) chansons les plus populaires pour courir. Mais avant de dévoiler cette liste voici quelques trucs pour bâtir une liste de lecture personnalisée tant dans vos goûts musicaux que pour améliorer votre performance.
Aide mémoire pour construire une liste de lecture parfaite
- Tout d’abord il faut s’assurer que votre liste de lecture soit aussi longue sinon plus que le temps que ça vous prendra pour réussir votre distance de course.
- Si vous savez que vous avez une baisse d’énergie autour du 6e km (exemple aléatoire) répliquer à votre cerveau en le stimulant avec une musique plus rythmée ! Calculez à quel moment vous atteindrez le kilomètre maudit et placez-y une musique qui vous fera oublier cette perte d’énergie.
- Placez dans un ordre judicieux vos musiques. Ne mettez pas vos favorites au début. Gardez-vous-en aussi vers la fin. Elle augmente votre anticipation des écouter et cela fait en sorte que les moins savoureuses passent plus rapidement.
- Finissez avec une chanson qui vous donnera des frissons. Vous augmenterez l’adrénaline qui parcoure votre corps et vous aurez subitement un <
> d’énergie. Peut-être tout cela accompagné de quelques larmes ! - Si vous voulez faire une expérience. Faites monter votre playlist par un ou une amie. Ne lui donné aucune information sauf , peut-être, d’y mettre que des chansons entraînantes. (Courir avec le Phoque en Alaska dans les oreilles peut mener à un ralentissement de cadence ou encore pire vous commencerez à sauter à cloche pieds !)
Vous pourrez alors constater quel effet la musique joue vraiment sur vos performances !
Donc tel que promis, voici une liste des 20 meilleures chansons à mettre dans vos oreilles ! Encore une fois ce n’est qu’une suggestion.
Équipe Altius ne sera pas responsable de la baisse de vos performances si vous utilisez cette liste lors de la ClassiqueVerdunoise.ca le 8 octobre prochain.
- Bruce Springsteen: Born to Run
- Eminem: Lose Yourself
- Bill Conti: Gonna Fly Now (Rocky’s Theme)
- Tom Petty: Runnin’ Down a Dream
- Kanye West: Stronger
- Cake: The Distance
- Outkast: B.O.B.
- U2: Beautiful Day
- Elvis Costello: Pump It Up
- The Darkness: I Believe in a Thing Called Love
- Dropkick Murphys: I’m Shipping Up to Boston
- Rolling Stones: Start Me Up
- The Rapture: House of Jealous Lovers
- Rage Against the Machine: Sleep Now in the Fire
- OK Go: Here It Goes Again
- Beastie Boys: Sabotage
- Flock of Seagulls: I Ran (So Far Away)
- Franz Ferdinand: Take Me Out
- Florence and the Machine: Dog Days Are Over
- Red Hot Chili Peppers: Can’t Stop
Partagez-nous votre liste sur notre Facebook !
Course à pieds et musique, un duo gagnant!
Hier nous avons appris que la musique pouvait améliorer vos performances en course à pieds. Maintenant, il est temps de vous proposer une liste de lecture. Nous savons tous que hommes et femmes sont différents. Nous ne commencerons pas à énumérer toutes les différences ça serait long et ardu, concentrons-nous sur le sujet qui nous anime présentement soit la musique.
Surprise ! Pour la musique, il est difficile de faire une différence. Hommes ou femmes, il n’y a pas de tangente pour la musique. Ce qu’elle aime, il peut aimer. Mais nous avons quand même fait des recherches afin de trouver des listes de lecture féminine.
Nous avons demandé à la directrice générale de la Classique Verdunoise.ca et ex-athlète olympienne, Kathy Tremblay quelle musique jouait dans ses oreilles lors de ses entrainements. << J’écoutais de la musique de bar et du techno. Mais j’aimais bien le DJ Montréalais Benny Bessani!>>
L’important lorsque que vous bâtissez votre liste de lecture est de demeurer uniforme d’une chanson à l’autre dans le rythme afin de conserver la cadence de course. Prenez le temps de bien élaborer votre liste de lecture.
Voici une liste de lecture qui pourra vous accompagner lors de la Classique Verdunoise.ca du 8 octobre prochain. Elle vous fera apprécier la beauté des rivages du St-Laurent. Pour vous inscrire à cette course automnale, allez sur le site classiqueverdunoise.ca. Cinq (5) distances sont offertes dont un 21 km époustouflant!
Alors mesdames à vos ordinateurs et bâtissez votre liste de lecture. Petite suggestion afin de maximiser l'utilisation de votre MP4. Terminé votre liste de lecture par le classique de Queen <
Voici un exemple que nous avons trouvé sur le site womenhealthmag.com.
Demain messieurs nous vous donnerons des idées pour une liste de lecture dynamisante!
D.Côté
La performance passe par les oreilles.
Pour les mélomanes nés avant 1970, l’objet de convoitise extrême fut le Walkman Sony jaune, résistant à l’eau. Nous pouvions enfin écouter notre musique partout, mais surtout en faisant notre exercice ! À cette époque nous marchions pour aller à l’école, pour prendre un verre ou pour faire notre sport. La musique a fait son entrée dans nos activités au début des années 80.
En 2016 les supports musicaux sont si petits que l’écoute peux se faire partout et dans toutes les activités. Mais il y a des paramètres importants à ne pas négliger. Le facteur le plus important qu’il faut considérer est votre sécurité et celle des autres. Si votre activité requiert un niveau de concentration élevé, il se peut que le fait d’écouter de la musique détourne votre attention et cause un accident. Je pense au cycliste qui se doit d’entendre et voir tout ce qui se passe autour de lui en tout temps.
La course à pieds, lorsqu’elle est pratiquée dans un environnement sécuritaire est possiblement celle qui se prête le plus à se laisser bercer par la musique. Donc si les conditions de sécurités sont respectées, la musique sera un allier et un motivateur important.
Quel genre de musique écouter ? Est-ce que le fait d’écouter un certain style de musique peut améliorer vos performances ?
Voici ce que nous avons trouvé après quelques recherches.
La musique peut améliorer vos performances.
Si l'on veut augmenter ses capacités d'endurance, il vaut mieux écouter de la musique lente. Des chercheurs américains l'ont testée sur une épreuve de vélo ergonomique et il s'est avéré que les personnes ayant écouté de la musique lente étaient moins excitées physiquement et psychologiquement que les autres. Si on écoute de la musique rapide, les exercices faits en même temps, augmentent la capacité physique.
Si l'on écoute de la musique en pratiquant un sport, il est reconnu que la préparation mentale à l'effort est décuplée et permet ainsi de mieux réaliser ses exercices. La musique aide aussi à soulager certaines douleurs et favorise un meilleur endormissement après une épreuve sportive. Elle aide à faire baisser le cortisol dans le corps et fait ainsi diminuer le stress et la tension. La musique agit également sur la libération d'endorphines qui permettent de calmer les douleurs voire de les oublier.
Donc finalement on peut conclure que la musique améliore le rendement sportif. Les athlètes synchronisent facilement leurs mouvements sur le tempo de la musique qu'ils écoutent et ils sont bien plus aptes à supporter l'effort physique. Avant l'effort, la musique est également appréciable pour stimuler le corps. Il suffit de la choisir en fonction de ses préférences et du rythme que l'on souhaite se donner. Cette opération est très simple car il existe des genres musicaux à l'infini. Il est également reconnu que la musique aide à moins fatiguer car elle permet de bloquer les sensations d'effort plus longtemps. Elle agit aussi comme un stimulant sur la pression sanguine et le rythme cardiaque. 1.
Demain nous vous donnerons une liste de lecture féminine et jeudi une liste de lecture masculine. Nous pourrons alors constater si la différence homme-femme s’entend !
D.Côté
Référence
1.amis-sportifs.com